Parti Communiste International

Sept. 2009

LE COMMUNISME EST L’UNIQUE SOLUTION À LA CRISE MONDIALE DU CAPITALISME

 
 
Les porte-voix du régime ont beau répéter à l’envi qu’il faut avoir confiance dans son système économique, la crise mondiale progresse inexorablement!
 
Hier, les destructions massives, dues à cette immonde boucherie qu’a été la seconde guerre mondiale, ont rendu possible un nouveau cycle d’accumulation vertigineuse de capital. Ce cycle s’est terminé avec la crise de 1975. Aujourd’hui le même système économique, malgré la propagande bourgeoise qui veut réduire la crise à la sphère financière, est de nouveau saturé de marchandises et de capitaux.
 
Les prêtres, les journalistes, les économistes, etc. relayent la propagande de la classe dominante qui veut nous faire accroire que la crise est due à la malversation de quelques dirigeants sans scrupules et à l’absence de règles. La crise économique, qui est fondamentalement une crise de surproduction de capital, ne se réduit pas à l’appétit insatiable de profits de la part de la bourgeoisie, mais est inhérente au mode de production capitaliste.
 
La crise actuelle est une crise de surproduction!
 
Aujourd’hui, comme hier, les voies qui s’offrent au capitalisme pour tenter d’échapper à la crise sont les mêmes:
– L’expansion du marché mondial a permis, grâce à l’émergence du capitalisme en Asie, d’éviter que la crise de 1975, qui signifia la fin du cycle d’expansion d’après guerre, ne débouche sur une grave crise de surproduction comme en 1929, en reportant cette échéance jusqu’à aujourd’hui.
– L’augmentation de l’exploitation de la classe ouvrière: en augmentant la productivité du travail et en diminuant le salaire réel.
 
Même si le capitalisme mondial réussit dans l’immédiat, grâce à l’endettement généralisé des États, à reporter dans le temps une déflation massive du capital, qui serait dévastateur pour la bourgeoisie et à reporter tout le poids de la crise principalement sur le prolétariat, ce ne sera que partie remise. Et plus la crise tardera à venir, plus elle sera terrible!
 
La seule solution qu’a le capitalisme pour recommencer un nouveau cycle d’accumulation, est la destruction de la gigantesque accumulation de marchandises et de capitaux, dont la force de travail, le prolétariat, dans un nouveau conflit impérialiste généralisé: la troisième guerre mondiale.
 
Les travailleurs peuvent et doivent s’opposer à cette perspective. Dans l’immédiat en luttant pour la défense de leurs conditions de vie et de travail de façon intransigeante: en rejetant tout sacrifice pour la défense de l’économie nationale. Cette dernière n’est rien d’autre que le capitalisme qui repose sur l’exploitation du travail salarié et pour qui les prolétaires n’ont ni nationalité, ni couleur, mais qui en temps de guerre sont envoyés au massacre au nom de la liberté, de la démocratie et de la patrie, pour la plus grande gloire du capitalisme. Dans ce but, les travailleurs doivent reconstruire des organismes syndicaux de classe, en dehors et contre les syndicats de régime (CGT, CFDT, FO, etc..).
 
Mais la lutte économique ne sera pas suffisante ; la partie du prolétariat libéré de l’influence idéologique de la classe dominante, devra affronter la question du pouvoir et rejoindre les rangs de son parti, le Parti Communiste International, organe indispensable de la révolution communiste.
 
Pour cette raison les communistes appellent les prolétaires les plus combatifs et en particulier les jeunes à militer dans le Parti, anticipation des sentiments et des aspirations de demain à une société sans classe et communautaire: LE COMMUNISME.