LE COMMUNISME EST L’UNIQUE SOLUTION
À LA CRISE MONDIALE DU CAPITALISME
Les porte-voix du régime ont beau répéter à l’envi qu’il faut
avoir confiance dans son système économique, la crise mondiale
progresse
inexorablement!
Hier, les destructions massives, dues à cette immonde boucherie qu’a
été la seconde guerre mondiale, ont rendu possible un nouveau cycle
d’accumulation
vertigineuse de capital. Ce cycle s’est terminé avec la crise de 1975.
Aujourd’hui le même système économique, malgré la propagande bourgeoise
qui veut réduire la crise à la sphère financière, est de nouveau saturé
de marchandises et de capitaux.
Les prêtres, les journalistes, les économistes, etc. relayent la
propagande de la classe dominante qui veut nous faire accroire que la
crise
est due à la malversation de quelques dirigeants sans scrupules et à
l’absence de règles. La crise économique, qui est fondamentalement
une crise de surproduction de capital, ne se réduit pas à l’appétit
insatiable de profits de la part de la bourgeoisie, mais est inhérente
au mode de production capitaliste.
La crise actuelle est une crise de surproduction!
Aujourd’hui, comme hier, les voies qui s’offrent au capitalisme
pour tenter d’échapper à la crise sont les mêmes:
– L’expansion du marché mondial a permis, grâce à l’émergence
du capitalisme en Asie, d’éviter que la crise de 1975, qui signifia
la fin du cycle d’expansion d’après guerre, ne débouche sur une grave
crise de surproduction comme en 1929, en reportant cette échéance
jusqu’à
aujourd’hui.
– L’augmentation de l’exploitation de la classe ouvrière: en
augmentant la productivité du travail et en diminuant le salaire réel.
Même si le capitalisme mondial réussit dans l’immédiat, grâce
à l’endettement généralisé des États, à reporter dans le temps
une déflation massive du capital, qui serait dévastateur pour la
bourgeoisie
et à reporter tout le poids de la crise principalement sur le
prolétariat,
ce ne sera que partie remise. Et plus la crise tardera à venir, plus
elle
sera terrible!
La seule solution qu’a le capitalisme pour recommencer un nouveau
cycle d’accumulation, est la destruction de la gigantesque accumulation
de marchandises et de capitaux, dont la force de travail, le
prolétariat,
dans un nouveau conflit impérialiste généralisé: la troisième guerre
mondiale.
Les travailleurs peuvent et doivent s’opposer à cette perspective.
Dans l’immédiat en luttant pour la défense de leurs conditions de vie
et de travail de façon intransigeante: en rejetant tout sacrifice pour
la défense de l’économie nationale. Cette dernière n’est rien d’autre
que le capitalisme qui repose sur l’exploitation du travail salarié
et pour qui les prolétaires n’ont ni nationalité, ni couleur, mais
qui en temps de guerre sont envoyés au massacre au nom de la liberté,
de la démocratie et de la patrie, pour la plus grande gloire du
capitalisme.
Dans ce but, les travailleurs doivent reconstruire des organismes
syndicaux
de classe, en dehors et contre les syndicats de régime (CGT, CFDT, FO,
etc..).
Mais la lutte économique ne sera pas suffisante ; la partie du
prolétariat
libéré de l’influence idéologique de la classe dominante, devra
affronter
la question du pouvoir et rejoindre les rangs de son parti, le Parti
Communiste
International, organe indispensable de la révolution communiste.
Pour cette raison les communistes appellent les prolétaires les plus
combatifs et en particulier les jeunes à militer dans le Parti,
anticipation
des sentiments et des aspirations de demain à une société sans classe
et communautaire: LE COMMUNISME.