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1er Mai 2009
En ce 1er Mai 2009, le capitalisme connaît une nouvelle crise, bien plus grave que les précédentes, et que l’on peut qualifier d’historique et comparer à celle de 1929.
Les causes de cette crise sont dues à la surproduction de capital et de plusvalue. Cela ne veut pas dire que la société ne peut plus continuer à se développer, mais que le capital ne peut plus continuer à croître sans mesure. Dans la société capitaliste l’abondance génère la pénurie et la crise. Le capital, à cause de la masse énorme de richesse à sa disposition et de l’accumulation gigantesque des moyens de production, ne réussit plus à tirer de la plusvalue de l’exploitation du travail salarié. Dans la crise le contraste entre les forces productives et les rapports de production devient évident. Ce qui donne lieu à l’antagonisme des intérêts et à la lutte des classe entre le prolétariat et la bourgeoisie qui contrôle et dirige la société.
Aujourd’hui, dans tous les pays, le capitalisme réagit à sa propre crise en augmentant l’oppression de classe. Les États bourgeois se préparent à l’affrontement social en promulguant des lois toujours plus restrictives contre les grèves et en s’appuyant sur les grandes confédérations syndicales, devenues des syndicats de régime, et les faux partis ouvriers.
TRAVAILLEURS, OUVRIERS, CAMARADES !
L’exploitation capitaliste s’intensifie mois après mois, et les familles prolétariennes voient leur salaire diminuer. La masse des chômeurs augmente, cette armée de réserve qui durant les phases de crise gonfle démesurément, avec pour effet de maintenir les salaire au plus bas, sert de moyen de pression sur les travailleurs qui ont encore un travail.
Devant cette situation, les prolétaires doivent en tout premier lieu se défendre en reprenant le chemin de la lutte radicale, en se réappropriant l’arme de la grève, en cherchant à unir toutes les catégories de travailleurs, tous les secteurs, toutes les localités. En cherchant à organiser et à coordonner toutes les luttes en mettant sur pied un syndicat de classe toujours plus centralisé qui cherchera à unir effectivement les travailleurs sans travail et ceux qui ont on encore un. Il faut une organisation syndicale territoriale pour arriver à une grève générale, sans préavis et sans limite de temps et de lieu, en s’unissant autour des vraies revendications ouvrières. Il est nécessaire que dès maintenant se forment des organismes syndicaux de classe qui, en dehors et contre les syndicats de régime CGT-CFDT-FO, tendent à organiser les travailleurs en dépassant les divisions fomentées par le régime (public et privé, jeunes et vieux, précaires et à contrat à durée indéterminé, nationaux et immigrés).
CAMARADES !
Les rapports de production capitalistes sont protégés par le pouvoir de l’état bourgeois, qui, quelque soit sa forme de gouvernement (dictature ouverte ou démocratie électorale), constitue l’organe pour la défense des intérêts de la bourgeoisie. Que ce soit cette couche de parasites que l’on appelle les actionnaires, ou la bourgeoisie industrielle, ou les magnats du capital financiers, ou encore les représentant du grand commerce, tous agissent et décident pour les travailleurs et vivent de l’exploitation du travail salarié, et l’état bourgeois est là pour garantir la pérennité de ce système.
Historiquement le capitalisme ne connaît qu’une seule voie pour sortir de cette crise de surproduction : déchaîner une nouvelle guerre impérialiste mondiale qui détruit les sites industriels, les infrastructures, les montagnes de marchandises et de capital, et ouvre la voie à une nouvelle division du monde entre les différents états impérialistes, anciens et nouveaux, d’après les nouveaux rapports de force. Le prolétariat a déjà subi les conséquences de deux guerres mondiales, celle de 1914-1918, produit de la crise économique du début du vingtième siècle, et celle de 19391945, causée par la crise de 1929. Les travailleurs ne peuvent pas accepter de nouveau d’être jeté dans une immonde boucherie contre leur frères, pour permettre à ce régime d’exploitation, de rapine et d’escroquerie de survivre !
La lutte économique ne suffit pas pour abattre le régime capitaliste, dont les contradictions sont insolubles. Si au syndicat de classe revient la tâche d’encadrer et d’unir les larges couches du prolétariat pour la défense de ses intérêts immédiats, il revient au Parti Communiste Révolutionnaire et Internationaliste celle de conduire le prolétariat à la réalisation de son programme historique : le renversement de la bourgeoisie en détruisant son état et en la mettant hors la loi, l’instauration de la dictature du prolétariat, la destruction des rapports de production capitalistes, permettant ainsi le libre développement de la société communiste qui se trouve déjà en gestation au sein de celle ci.
● Pour la réduction drastique des horaires de travail à salaire
égal !
● Pour l’augmentation des salaires, avec une augmentation plus
importante
pour les catégories les moins payées !
● Pour un salaire complet pour les chômeurs !
● Pour le rejet de toute concertation, comptabilité et sacrifice
au nom de
l’économie nationale !
● Pour la renaissance des syndicats de classe !